L’influence du poids sur la COVID 19

23 Dec 2020 no comments alexia Categories Nutrition-LuxopunctureTags

Dès le début de l’épidémie de coronavirus, le corps médical a remarqué que les personnes en surpoids ou souffrant d’obésité, étaient plus à risque de développer des formes graves de la maladie.

Pourquoi les personnes obèses, plus particulièrement, souffrent-elles de cette complication de la Covid-19 ?

  • La physiopathologie qui explique la fragilité des personnes en situation de surpoids ou d’obésité face à la Covid-19 n’est pas encore parfaitement comprise. Deux grandes causes semblent se dessiner.
    La première est liée aux maladies thromboemboliques, puisqu’il y a eu, parmi les patients décédés, de nombreux cas d’embolies pulmonaires (un caillot de sang qui obstrue les vaisseaux au niveau des poumons). Or on sait que l’obésité est, en elle-même, un facteur de risque de maladies thromboemboliques.
  • La deuxième cause serait liée à ce que l’on appelle « l’orage cytokinique », dont on a souvent parlé dans le cadre des complications de la Covid-19. Il s’agirait d’un emballement du système immunitaire et de la réponse inflammatoire du malade, secondaire à l’agression virale. Or l’obésité provoque déjà, en soi, un état d’inflammation chronique systémique.

Ces explications restent cependant des hypothèses à affiner au stade des connaissances que nous avons actuellement par rapport à la Covid-19.

Rester confiné est-elle la solution pour les personnes en surpoids ou en situation d’obésité face à Covid-19 ?

En soi, les personnes obèses sont effectivement plus à risque de développer des formes graves de la maladie et c’est pourquoi elles doivent d’autant plus rester attentives. Pour autant, ce n’est pas parce que l’on souffre d’obésité que l’on va forcément être hospitalisé en cas d’infection par le coronavirus. Il n’est donc pas question que les personnes obèses ne sortent plus de chez elles, s’isolent ou vivent dans la peur. Au contraire, le manque d’activité physique, la rupture dans leur suivi médical ou la perte d’une vie sociale seraient sincèrement bien plus préjudiciables pour leur santé.